Le vote blanc est un moyen pour les électeurs de s’exprimer sur le vote à leur disposition, mais il n’est reconnu par aucun système juridique actuel. Bien que cette pratique soit ancienne et très répandue dans certains pays, elle est rejetée dans la plupart des démocraties modernes car elle ne fait pas partie des options légitimes qu’un électeur peut choisir. Par conséquent, cela conduit souvent à l’abstention des votants et, en raison de sa nature non déterminante, obtient rarement un résultat juste. Dans ce texte, nous examinerons pourquoi le vote blanc n’est pas admis dans les systèmes juridiques actuels.
Les origines du vote blanc
Le vote blanc est un mode de scrutin ancien qui remonte à l’époque des Grecs et des Romains, et a été souvent utilisé tout au long de l’histoire dans le monde entier. En général, les personnes qui choisissent de voter blanc sont celles qui sont frustrées par leur choix politique limité ou sont incapables de se positionner quant à une des options proposées. Dans certaines circonstances, il peut également être un signe d’indifférence ou d’incapacité à investir dans la politique. Quoi qu’il en soit, il est incontournable que le nombre de votes blancs augmente chaque année, ce qui pose la question : pourquoi le vote blanc n’est pas autorisé ?
Raisons pour lesquelles le vote blanc n’est pas reconnu
Le vote blanc est considéré comme non légitime dans de nombreuses démocraties modernes car il est impossible à compter ou à analyser. Les scrutins électoraux sont conçus pour identifier et interpréter les préférences des électeurs, et le fait que le vote blanc ne peut être interprété signifie qu’il ne respecte pas l’objectif principal d’un tel scrutin. De plus, un trop grand nombre de votes blancs peut perturber la procédure électorale en rendant très difficile la distinction entre le voter qui a voté blanc et celui qui est resté simplement absent. Enfin, les votes blancs ne font pas pression sur le système politique car même s’ils sont comptés dans les résultats du scrutin, ce genre de voix ne pèsent pas du tout sur le résultat final.
Il est évident que le vote blanc a ses avantages pour les électeurs qui sont incapables, frustrés ou indifférents face à leurs options offertes par le système politique. Cependant, il est incompatible avec la nature des scrutins électoraux dans de nombreuses démocraties modernes et peut perturber le processus en rendant difficile la distinction entre ceux qui votent et ceux qui ne participent pas au scrutin. Les votes blancs resteront donc toujours un moyen discrédité de participer aux scrutins électoraux.