**Depuis des siècles, les populations humaines s’interrogent sur la salinité de l’eau de la mer. La réponse est complexe et elle dépend d’un équilibre entre de multiples facteurs. En effet, plusieurs processus naturels interviennent simultanément pour expliquer cette caractéristique qui rend l’eau de la mer unique**.
Quel est le rôle des cycles évaporatifs et océaniques ?
L’eau de la mer est unique car elle possède une salinité qui peut aller jusqu’à 3,5% et varie dans le temps et l’espace. La salinité se réfère à la concentration en sels dissous dans l’eau de mer et elle dépend principalement des cycles évaporatifs et océaniques. Ces processus sont intriqués et contribuent à maintenir un équilibre complexe en permanence. Les cycles évaporatifs correspondent aux evaporations qui s’effectuent entre l’océan et les masses continentales, puis qui reviennent sur terre sous formes de pluies. Ces eaux de pluies retournent dans le milieu marin, transportant ainsi des sels dissous qu’elles ont prélevés sur les continents pendant leur cycle. Cela permet donc un transfert inversement proportionnel aux échanges thermiques mondiaux du cyclone global. D’autres processus naturels interviennent pour augmenter ou diminuer la teneur en sel de l’eau: dissolution des roches continentales, efflorescences marines et photosynthèse algale par exemple.
Comment la salinité de l’eau de la mer varie-t-elle dans le temps et l’espace ?
La salinité de l’eau des mers est très variable dans le temps et l’espace. Ce phénomène est étroitement lié aux cycles évaporatifs et à la circulation océanique, qui jouent un rôle important pour maintenir un équilibre stable. Les changements saisonniers sont principalement observés dans les régions côtières, car les courants marins sont influencés par le climat local. Ainsi, en hiver, des eaux plus froides et plus riches en sel affluent vers certaines zones côtières tandis que les masses d’eau chaude s’en éloignent. C’est notamment ce qu’on observe autour du Croissant fertile ou encore sur la côte Est des États-Unis. De manière générale, on considère que la salinité diminue près des continents et augmente au large. Plus loin des rives, elle peut atteindre 3,5%, soit 35 grammes de sel par litre d’eau.
En conclusion, nous pouvons affirmer que la salinité de l’eau des mers est un facteur très important qui dépend principalement des cycles évaporatifs et océaniques. Elle varie dans le temps et l’espace et peut atteindre les plus hauts niveaux près des régions reculées, jusqu’à 35 grammes de sel par litre d’eau. Le transfert quasi-continu entre les océans et les masses continentales sous forme de précipitations permet une circulation complexe des eaux riches en sels dissous, ce qui contribue à maintenir un équilibre fragile mais essentiel à la survie de notre planète.