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Pourquoi je n’ai pas mange mon pere ?

Une question d'Evolution

La question "Pourquoi je n'ai pas mangé mon père ?" est souvent posée en référence au roman de Roy Lewis. Cependant, si l'on la prend au sens littéral, elle nous ramène à une réflexion profonde sur l'évolution de l'espèce humaine et les lois naturelles qui la régissent.

L'anthropologie au service de l'évolution

Dans le contexte de l'évolution, le cannibalisme est une pratique qui a été observée chez certaines espèces animales. Cependant, chez l'homme, cette pratique est généralement considérée comme un tabou. Pourquoi ? L'anthropologie, cette science qui étudie l'homme et les sociétés humaines, nous donne quelques pistes de réflexion.

D'une part, le cannibalisme peut avoir des conséquences néfastes sur la santé. En effet, la consommation de chair humaine peut entraîner des maladies neurodégénératives, comme la maladie de Kuru, observée chez les peuples Fore en Papouasie-Nouvelle-Guinée.

D'autre part, le cannibalisme est généralement associé à des situations extrêmes, comme la famine, où la survie prime sur les normes sociales. Cependant, ces situations restent exceptionnelles et ne sont pas représentatives de l'ensemble de l'espèce humaine.

L'évolution : une question de survie

Dans le cadre de l'évolution, la survie de l'espèce est un facteur clé. Ainsi, les comportements qui favorisent la survie et la reproduction sont privilégiés. Dans ce contexte, manger son père, ou plus généralement un membre de son groupe, pourrait être contre-productif. En effet, cela pourrait engendrer des conflits au sein du groupe et mettre en péril la cohésion sociale, nécessaire à la survie de l'espèce.

De plus, l'homme est un animal social. Les relations familiales, et plus particulièrement le lien parent-enfant, sont fondamentales dans l'éducation et la transmission des connaissances. Ainsi, manger son père reviendrait à rompre ce lien et à perdre un membre important de la communauté.

En conclusion, la question "Pourquoi je n'ai pas mangé mon père ?" met en lumière les mécanismes de l'évolution et les comportements qui ont permis à l'espèce humaine de survivre. Elle nous rappelle également que l'homme est un être social, dont la survie dépend autant de son environnement que de sa capacité à vivre en communauté.